Récits de nos hôtes : Les fêtes les plus étranges et nos astuces pour les éviter

La gestion d'une location de vacances n'est pas une tâche facile. Les fêtes non autorisées et les actes de vandalisme semblent être monnaie courante pour les gestionnaires immobiliers en Espagne. Voici quelques-unes des histoires les plus farfelues et des conseils pour les éviter.
Par
Nils Mattisson
dans
Minut News
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December 30, 2022
6
min
Récits de nos hôtes : Les fêtes les plus étranges et nos astuces pour les éviter

Gérer une location de vacances n'est pas une tâche facile. Les fêtes non autorisées et le vandalisme semblent être monnaie courante pour les gestionnaires de biens immobiliers qui doivent faire face à des invités qui ne respectent pas le règlement intérieur.

C'est pourquoi nous avons mené une enquête avec Lodgify, un logiciel de location de vacances qui permet de gérer tous les calendriers, canaux et réservations d'un hébergement en un seul endroit.

Selon une étude que nous avons menée auprès de 70 gestionnaires de biens, en association avec Lodgify, 40% d’entre eux ont rencontré des problèmes avec leurs locations de courte durée, du fait de locataires qui organisaient des fêtes non-autorisées.

Le coût des dégâts occasionnés dans le logement par une fête non-autorisée peut varier considérablement. Selon notre étude, le coût moyen en Espagne est de 1.180 euros.

Outre les coûts engendrés par une fête non-autorisée, l’un des problèmes les plus fréquents est les plaintes des voisins. En effet, ceci représente un problème pour certains voisins qui aspirent à la tranquillité et au silence dans leurs logements.

Il est donc nécessaire d’avoir une approche proactive en matière de logement responsable pour éviter d’accroître les tensions dans le voisinage.

Les joueurs de Poker 

« La fête la plus récente organisée dans l’une de nos locations fut celle d’un groupe de joueurs de poker, qui revinrent à 5 heures du matin en compagnie d’autres personnes et qui ont commencé à danser sur la terrasse au son d’une musique à plein volume.

En face, nous gérons un appart’hotel et il y avait un groupe de jeunes gens qui y logeaient et ont rejoint la fête en chantant en chorale, avec pour résultat que ces deux immeubles ont empêché les résidents du voisinage de dormir. »

Une jeune de quinze ans en liberté

« Pour ma première réservation dans un appartement tout neuf (personne n’y était entré, ni y avait dormi), qui incluait des œuvres d’art originales, une toute nouvelle literie et une cuisine entièrement refaite, j’ai reçu la réservation d’un adulte qui souhaitait y séjourner avec sa famille pour une nuit.

Le jour suivant, un couple d’adultes arriva avec deux filles mineures, de 15 et 17 ans.

Après être entrés, les adultes sont partis en laissant les jeunes filles seules. Celles-ci ont invité d’autres jeunes gens et durant toute la nuit, il y a eu une fête avec de la musique et de l’alcool.

Le jour suivant, j’ai trouvé mon appartement rempli de confetti colorés qui avaient été éparpillés partout sur les meubles. La peinture du plafond était endommagée, parce qu’ils avaient collé des ficelles qui tenaient des ballons avec du scotch et lorsqu’ils les avaient enlevés, la peinture s’était décollée.

Ensuite, en partant en voiture, la fille ainée a percuté le mur de l’appartement en y laissant un trou. En une seule nuit, elles ont créé une véritable catastrophe dans un magnifique appartement tout neuf.

Je me suis plainte auprès de la personne qui avait loué le logement, qui était en fait la mère qui avait offert à sa fille une nuit hors du domicile familial, sans adultes et en toute liberté pour fêter son anniversaire. Elle a fini par rembourser les dégâts, mais même aujourd’hui, trois ans après, je trouve encore des confettis colorés datant de cette première nuit en liberté d’une fille de quinze ans. »

L’anniversaire qui était en fait un festival

« Ce qui devait à l’origine être une fête d’anniversaire pour 8 personnes le samedi midi se termina en fête qui commença à l’aube le samedi et se poursuivit jusqu’au lundi à 14h. 

A 8h30 le lundi matin, j’ai reçu des plaintes de la part de voisins concernant des allées et venues, ainsi que du bruit, en provenance de mon bien.

L’une des voisines pouvait voir de sa fenêtre environ 40 personnes dans mon jardin et l’arrivée régulière de nouvelles personnes.

Je me suis dépêché et me rendis sur place aussi vite que possible. Lorsque je suis arrivé, il y avait des dizaines de voitures garées dans la rue, et j’ai donc dû me garer en double file.

En entrant dans mon bien, un agent de sécurité me demanda mon ticket d’entrée. Je réussis à accéder directement au panneau électrique, en passant devant le DJ qui jouait dans la cuisine, et à couper l’électricité. A ce moment-là, trois personnes m’ont demandé ce que je faisais et je leur répondis qu’il s’agissait de ma maison et que je ne l’avais pas louée pour y organiser une fête et qu’elles devaient partir. J’ai dû négocier avec elles et, sans musique, faire partir celles qui tenaient un verre à la main, parce qu’elles l’avaient payé et étaient en réalité les clients des organisateurs de la fête. Elles n’étaient pas en faute, mais j’ai fait arrêter la vente de boissons et malgré cela, les derniers convives ne sont partis qu’à 14 heures.

Les personnes qui avaient loué ma maison, avaient fait imprimer les invitations et les tickets d’entrée avec le plan pour se rendre à ma maison, ainsi que les horaires des prestations des DJ qui avaient été engagés, étaient déjà dans les chambres et devaient se reposer pour pouvoir jouer plus tard dans des clubs locaux.

La personne qui avait fait la réservation ne s’est jamais manifestée, et bien que je l’aie appelée, elle n’a pas voulu me répondre.

J’ai passé plus de trois mois à ramasser des mégots de cigarette, des verres en plastique et des pailles dans le jardin. »

Une fête dans la piscine à Ibiza

« J’ai loué ma maison à un groupe de 6 couples, âgés de la cinquantaine, qui visitaient l’île pour la première fois.

Lorsque je les ai reçus et leur ai expliqué le règlement de la maison, ils étaient très à l’écoute et m’ont dit qu’ils allaient fêter l’anniversaire de l’un d’entre eux.

A 3h du matin la même nuit, j’ai reçu des appels de voisins qui se plaignaient d’entendre de la musique très forte en provenance de ma maison, des rires et des cris provenant de la piscine.

Apparemment, les couples étaient des noceurs et faisaient une sex party dans la piscine.

Le jour suivant, j’ai trouvé dans la piscine des bouteilles et des verres, des bouées et des mégots de cigarette partout dans le jardin, ainsi que quelques sex toys.

Par chance, aucun dégât important n’a été causé, mais j’ai dû gérer les plaintes de plusieurs de mes voisins. Depuis lors, je suis beaucoup plus prudent en ce qui concerne les réservations. J’ai installé un appareil de contrôle du bruit qui me notifie de tout problème sonore avant que les voisins ne s’en rendent compte. »

Nous avons reçu des centaines d’histoires comme celles-ci de nos hôtes. Mais le plus important à retenir, c’est qu’il existe des solutions pour pouvoir gérer ce type d’événement et ne pas les laisser dégénérer.

Nous avons demandé à nos hôtes quels conseils ils donneraient à d’autres gestionnaires de biens pour éviter ce type de situations. Téléchargez le rapport ici et découvrez leurs conseils.

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